L’artiste Claire Morgan native d’Irlande du Nord a été invitée par les musées d’Angers à réaliser une sculpture monumentale en écho à la tapisserie le Chant du Monde de Jean Lurçat. Le résultat est une oeuvre de 8 mètres de long qui est une interprétation contemporaine de l’Apocalypse. Sur un sujet très cher à l’artiste, Plenty More Fish in the Sea dénonce notre surconsommation et notre avidité au mépris des conséquences sur notre planète. Elle représente des animaux (renard, bécasse, pigeon et canard), à notre image, se noyant dans des déchets qui s’accumulent. Là où Jean Lurçat s’était inspiré en son temps de la bombe atomique et de son usage pendant la Seconde Guerre mondiale, Claire Morgan prend exemple sur le désastre écologique et humanitaire d’aujourd’hui. Un désastre auquel nous assistons, dont nous sommes responsables et face auquel nous agissons peu car nous sommes prisonniers de nos désirs futiles et que, quoiqu’il en soit, un de perdu dix de retrouvé (i.e. there are Plenty More Fish in the Sea). L’exposition se tient jusqu’au 6 novembre 2016.


The North Irish artist Claire Morgan was invited by the Angers museums to create a monumental sculpture echoing the tapestry Le Chant du Monde by Jean Lurcat. The result is a work of 8 meters long which is a contemporary interpretation of the Apocalypse. On a subject very dear to the artist, Plenty More Fish in the Sea denounces our consumption and our greed without regards on the consequences on our planet. It represents animals (fox, woodcock, pigeon and duck), modelled on us, drowning themselves in accumulated waste. Where Jean Lurcat was inspired on his time by the atomic bomb and its use during World War II, Claire Morgan takes its cue from today’s ecological and humanitarian disaster. A disaster we are witnessing, that we are responsible for and against which we poorly act just because we are prisoners of our futile desires and that whateve, there are Plenty More Fish in the Sea. The exhibition runs until November 6, 2016.