
Dans cette deuxième partie Nathalie Boutté nous explique le pont entre son ancienne vie et l’actuelle. En tant que maquettiste elle a développé son goût et son talent pour les tâches techniques. Quand elle est devenue freelance, elle a découvert à quel point l’indépendance a libéré sa créativité. Dans cette nouvelle liberté elle s’est plongée dans son art, dont les premières pièces ont été inspirée par des artistes africains.
“Je suis rentrée dans le monde de l’édition effectivement par hasard. Mais ce que l’édition m’a amené c’est le côté technique. J’aime beaucoup la technique.”
“La technique m’a amenée dans mon travail de collage à être beaucoup plus précise et à savoir où je vais.”
“Je pense que c’est ça le déclic. C’est la rencontre de la liberté. Et la liberté, une fois que les portes sont ouvertes, ça part. Et donc du coup j’ai commencé à faire mon travail de collage.”
“Dans mon travail de collage, je cherchais l’assemblage du texte et du papier. J’ai assemblé ce que j’avais appris pendant 20 ans, de texte, de graissage de typographie, de recherche de quadri, de choses comme ça… J’ai essayé de le faire rentrer dans ce qui me donnait envie maintenant de continuer.”
“J’ai rencontré beaucoup d’artistes africains dont Malik Sidibé qui a vraiment inspiré mes premiers collages.”
“J’ai commencé par rencontrer les artistes peut-être avant de connaître un peu plus leur travail.”
“On se rend compte qu’en fait la contrainte des languettes et du collage, qui nous cadre quand même dans un milieu assez serré, en fait s’ouvre complètement. Et le champ de la création est assez impressionnant.”
In this second part Nathalie Boutté explains the bridge between her past life and the current one. Being a layout designer developed her love and her skills for technical tasks. When she turned freelance she discovered how independance released her creativity. In this new freedom she dived into her artwork, the first pieces of which were inspired by African artists.
“I worked in publishing by accident. But it brought me technical skills. I love technical things.”
“This technical knowledge allowed me to be more accurate in my collages and to know where to go.”
“That’s when I clicked. Finding freedom. And once you find freedom you dive into it. And that’s when I started to make collages.”
“In my collage work I wanted to blend text and paper. I tried to put together the knowledge I developed for 20 years about text, font size and research on four-color process printing… I just tried to repurpose it for something I was passionate about at that time.”
“I met a lot of African artists including Malik Sidibé who really inspired my first collages.”
“I began by meeting artists themselves before knowing their artwork.”
“We realise that the constraint of using paper strips for the collage, which sets boundaries, unlocks a lot of things. The scope of creation is impressive.”