Le photographe Roger Ballen présente l’exposition qu’il a conçu avec le peintre et dessinateur néerlandais Hans Lemmen. UNLEASHED se tient au Musée de la Chasse et de la Nature du 7 mars au 4 juin 2017.

Ces deux artistes sur leur support respectif traitent depuis toujours des rapports entre l’homme et l’animal. Dans cette exposition, Roger Ballen et Hans Lemmen collaborent pour faire fusionner leur travail. Lemmen réinterprète les photos de Ballen en y ajoutant des dessins et peintures tandis que Ballen découpe les dessin de Lemmen pour les coller sur ses photos. Il en résulte un travail unique et inédit. L’exposition débute par une installation créée par les deux artistes et se termine par un documentaire de Saskia Vredeveld sur cette collaboration.


Photographer Roger Ballen presents the exhibition he designed with the Dutch painter and drawer Hans Lemmen. UNLEASHED is held at the Musée de la Chasse et de la Nature from 7 March to 4 June 2017.

These two artists on their respective supports have always dealt with the relationship between man and animal. In this exhibition, Roger Ballen and Hans Lemmen collaborate to merge their work. Lemmen reinterprets the pictures of Ballen by adding drawings and paintings while Ballen cut out the drawings of Lemmen to paste them in his photos. The result is a unique and unpublished work. The exhibition begins with an installation created by the two artists and ends with a documentary by Saskia Vredeveld on this collaboration.


L’artiste américain Augustine Kofie présente sa troisième exposition solo à Paris. BUILD FROM MEMORY se tient à la Galerie Openspace du 25 février au 1er avril 2017.

Autodidacte issu de l’illustration et du graffiti qu’il a exercé plus de 20 ans, Kofie a poussé son art jusqu’à l’abstraction. Partant des lettrages qu’il déconstruit et déstructure, il créée des toiles abstraites, sortes de constructivisme urbain notamment à partir de matériaux et vieux documents récupérés. Dans Build From Memory, il rend hommage à toutes ses années pendant lesquelles il a développé son style aussi inspiré du dessin industriel et qualifié de Graffuturisme.


American artist Augustine Kofie presents his third solo exhibition in Paris. BUILD FROM MEMORY is shown at Galerie Openspace from February 25th to April 1st 2017.

Self-taught artist coming from illustration and graffiti he practiced for more than 20 years, Kofie has pushed his art to abstraction. Starting from the letters he deconstructs and destructures, he creates abstract paintings, sort of urban constructivism built from found materials and old documents. In Build From Memory, he pays tribute to all his years in which he developed his style also inspired by industrial design and called Graffuturism.


L’artiste américain Cleon Peterson présente sa première exposition solo à Paris. VICTORY se tient à la Galerie du Jour du 12 janvier au 18 février 2017.

Toujours fasciné par la violence, la brutalité et l’exercice du pouvoir entre les puissants et les marginaux ; l’artiste nous met face à une réalité qu’il a connu et qu’il observe encore. Son exposition résonne avec force au regard de l’actualité politique et sociétale aux Etats-Unis comme dans le monde.

«Cette exposition explore les triomphes hédonistes de ceux qui se reconnaissent comme victorieux dans le miroir du cours de l’histoire. Leur accession au plaisir dépend de leur projection de douleur sur le vaincu, ou l’expression courante du plaisir que l’on tire du malheur des autres. Alors que les vainqueurs font étalage de leur arrogance et remportent leurs trophées, les perdants sont considérés comme insignifiants et marginalisés. L’exposition VICTORY raconte la victoire d’un homme sur un autre, à quoi ressemble cette victoire, et les effets qu’elle exerce sur les perdants».


American artist Cleon Peterson presents his first solo exhibition in Paris. VICTORY is shown at the Galerie du Jour from January 12 to February 18, 2017.

Always fascinated by violence, brutality and the exercise of power between the powerful and the marginalized; the artist puts us in front of a reality he experienced and still observes. His exhibition resonates with force today in the light of the political and societal situation in the United States as in the world.

“This show explores the hedonistic triumphs of those who recognize themselves as victorious in the unfolding mirror of history. Their right to pleasure hinges on their projection of pain onto the unvictorious other. This often expresses itself in pleasure derived from the misfortune of the defeated. As the winners display their hubris and take their trophies the losers are left insignificant and marginalized. VICTORY explores one man’s victory over another, what that victory looks like and the result that victory has on the losers.”

Isabelle de Kleine est une jeune artiste australienne qui pratique la vidéo et la peinture. Elle réalise des portraits en faisant des collages vidéo qu’elle réinterprète ensuite en peinture. En 2015 elle a accumulé de multiples récompenses dont le Macquarie Digital Portrait Award de la National Portrait Gallery de Canberra.
“La façon dont je considère la vidéo aujourd’hui est que c’est un moyen de créer une image animée, un portrait animé. Si vous pensez à une image fixe cela ajoute une dimension supplémentaire sans pour autant suivre les différentes conventions du film sur le fait d’avoir un début, un milieu et une fin. Ça n’a pas cette structure narrative qu’un film a en général.”

P.M.


Isabelle de Kleine is a young Australian artist who practices video and painting. She realizes portraits by making video collages that she reinterprets then in painting. In 2015 she won numerous awards including the Macquarie Digital Portrait Award from the Canberra National Portrait Gallery.
“The way that I’m seeing video at the moment is a way to create a moving image, a moving portrait. If you think about like a still it adds an extra dimension to that but it doesn’t need all those different conventions that a film puts in. Whether it’s having a beginning, middle and end. It doesn’t have this complete narrative structure that a film usually has.”

P.M.

Claire Morgan décrit dans cette dernière partie son processus dans la réalisation de ses dessins qui sont pour elle un moyen d’expression alternatif. Elle explique ses doutes, sa détermination et les difficultés qu’elle peut croiser dans l’exercice de son travail. L’artiste termine sur la genèse et l’évolution de ses idées et de ses envies qui constituent à la fois de nouveaux défis et de nouveaux horizons.

Le dessin “était pour moi une façon pratique d’expliquer des idées ou de créer une atmosphère. Ça expliquait mieux que des mots ce qu’une idée pouvait donner avant de la réaliser.”

“Parfois avec une sculpture, en particulier quand elle est suspendue, le niveau de précision que je peux atteindre ou la forme n’est pas forcément équivalente à ce qu’on peut faire avec un dessin. C’est donc une approche différente d’une même idée.”

“J’ai fait un échange universitaire de 3 mois en Hollande. Alors qu’à Newcastle quoi que vous fassiez, c’était nul. Aux Pays bas tout était fantastique. J’ai réalisé que tout ça était très subjectif, que ça ne traduit pas forcément la réalité. Ça m’a permis de me dire que je devais faire simplement ce que je voulais.”

“Je crois que j’ai toujours été déterminée. Je voulais faire ça. Donc lorsque j’ai été diplômée, je n’ai pas attendu qu’on me propose une exposition. J’ai décidé d’organiser ma propre exposition.”

“J’ai commencé à faire des peintures. C’est à la fois passionnant et effrayant à faire. Car ce n’est pas quelque chose que je connais autant que la sculpture.”

“Aujourd’hui je maîtrise mon travail en sculpture, c’est donc devenu pour moi confortable ; peut-être trop facile. Mais ça m’ouvre aussi des portes car je peux faire des choses plus complexes etc…”

“Mes derniers dessins et peintures sont totalement en dehors de ma zone de confort. C’est pour cette raison que c’est passionnant.”


Claire Morgan describes in this last part her process in the realization of her drawings which are for her an alternative means of expression. She explains her doubts, her determination and the difficulties she can encounter in the performance of her work. The artist ends with the genesis and the evolution of her ideas and desires which constitute new challenges and new horizons.

Drawing “was a way of practicality of just explaining ideas that I had or tried to create an atmosphere. Or explain more than words could what what an idea might be before it’s actually made.”

“Sometimes with a sculpture, especially a suspended thing, the level of precision that I could achieve or the form isn’t necessarily the same as what you could do with a drawing. So it’s sort of like a different avenue of the same idea.”

“I did an exchange in Holland for 3 month. And whereas in Newcastle no matter what you made, basically they said it was shit. And in Holland no matter what you made, they said it was amazing. So I realised actually that this is just somebody’s opinion, it doesn’t necessarily reflect reality. It enabled me to see that I should just do what I think.”

“I think I’ve just always been determined. This is what I’m gonna do. S whenever I graduated from uni, I didn’t even wait for someone to offer me an exhibition. I just decided I’m going to organize my own exhibition.”

“I started working on some paintings. I find it very scary but very exciting to do that. Just because I don’t know it like with my sculpture work.”

“As far as the things that I’m making now, actually I know the process of it inside out so there is an aspect of it where it’s kind of easy, but maybe too easy. But then also that opens up different doors because I can make things that are more complex and so on…”

“The drawings and the paintings that I’ve been making recently are definitely outside my comfort zone. Their quite exciting because of that actually.”