Daniel Arsham est un artiste américain connu pour ses sculptures faites de cristaux et ses manipulations d’éléments architecturaux. Né à Cleveland, c’est à Miami qu’il passe la majorité de son enfance. Repéré très tôt comme un dessinateur talentueux, il entre alors en école spécialisée et pratique beaucoup la photographie. Cette époque sera marquée par l’ouragan Andrew qui occasionnera de nombreuses destructions dans la région, et notamment celle de sa maison. Ces événements le conduiront à s’intéresser à l’architecture qui occupe encore aujourd’hui une grande place dans son travail.


Daniel Arsham is an American artist known for his sculptures made of crystals and manipulations of architectural elements. Born in Cleveland, he spent most of his childhood in Miami. Spotted very early as a talented draftsman, he then enters a specialized school and practices a lot of photography. This time will be marked by the hurricane Andrew which will cause many destructions in the region, and in particular his family’s house. These events will lead him to gain interest for architecture that still occupies a large place in his work today.


Daniel Arsham présente “The Angle of Repose” qui se tient à la Galerie Perrotin jusqu’au 23 décembre 2017.
L’artiste y revisite la permanence tout en continuant à développer son intérêt pour les cultures asiatiques, les cycles planétaires et sa propre mortalité – un sujet inhérent à sa pratique artistique.
Sur le thème de l’archéologie globale du futur, ces œuvres tracent une ligne fine entre le passé et le futur. Les objets pourraient être des découvertes du futur lointain, des artefacts de notre civilisation actuelle que l’artiste a sculptés et érodés.
“The Angle of Repose” (l’angle de repos) est aussi, par définition, l’angle auquel un matériau se pliera naturellement jusqu’à adopter une forme conique. Il s’agit d’équilibrer les particules, ou la physique, combinées avec le jeu du hasard et une certaine volonté de laisser aller…


Daniel Arsham presents “The Angle of Repose” shown at Perrotin Gallery until December 23rd 2017.
In this exhibition, the artist revisits permanency while continuing to expand on his interest in Asian cultures, planetary cycles, and his own mortality —a subject inherent to his artistic practice.
Encasing the theme of a global archeology of the future and poetic ruins, these works tread a fine line between past and future. The objects could be discoveries from the distant future, artifacts from our current civilization that the artist has carved out and eroded.
“The Angle of Repose” is also, by definition, the angle at which a material will naturally bend until adopting a conical shape. It is a question of balancing particles, or physics, combined with the game of chance and a certain willingness to let go…


Cleon Peterson nous livre enfin sa vision de l’artiste. Cette carrière est un chemin de longue haleine qu’il faut arpenter sans faire de compromis et sans attendre d’être récompensé. Parfois la chance vous aide mais il faut aussi savoir saisir les opportunités qui se présentent.


Cleon Peterson finally gives us his vision of the artist. This career is a long-term path that must be stridden across without compromise and without expecting any reward. Sometimes you get lucky but you also have to know how to seize the opportunities.


Cleon Peterson arrive à New York plein d’ambition mais aussi submergé par l’immensité de la ville, par les grands artistes qu’il y découvre : Warhol, Basquiat, Keith Haring ou Jacob Lawrence. Il se perd dans la drogue et doit retourner à Seattle puis décide de rejoindre son frère Leigh Ledare à San Diego pour illustrer des skateboards. La drogue reprend le dessus, Cleon passe par la prison, la cure de désintox et finit par rencontrer Shepard Fairey qui lui remet le pied à l’étrier. Cleon fait un travail de graphiste mais garde en tête l’envie de peindre ; il reprend des études. Arrivé à Los Angeles, il est directeur artistique sur des livres d’art. Une galeriste lui passe commande pour éditer un livre et tombe sur des toiles qu’il a réalisées à la fin de ses études. Elle les expose et Jeffrey Deitch, une des personnalité les plus influentes de l’art aux Etats-Unis, achète toutes ses toiles. Cleon décide de reprendre son pinceau…


Cleon Peterson comes to New York full of ambition but also overwhelmed by the immensity of the city, by the great artists he discovers: Warhol, Basquiat, Keith Haring or Jacob Lawrence. He gets lost in drugs and has to return to Seattle and then decides to join his brother Leigh Ledare in San Diego to illustrate skateboards. The drug takes over, Cleon goes through prison, rehab but ends up meeting Shepard Fairey who gets his foot on the ladder. Cleon does graphic design work but keeps the desire to paint; he resumes his studies. Arrived in Los Angeles, he designs art books. A gallery owner orders him to publish a book and comes to the canvases he realized at the end of his studies. She show them at a group show and Jeffrey Deitch, one of the most influential people in the art world, buys all his paintings. Cleon decides start painting again…