Cleon Peterson nous livre enfin sa vision de l’artiste. Cette carrière est un chemin de longue haleine qu’il faut arpenter sans faire de compromis et sans attendre d’être récompensé. Parfois la chance vous aide mais il faut aussi savoir saisir les opportunités qui se présentent.
Cleon Petersonfinally gives us his vision of the artist. This career is a long-term path that must be stridden across without compromise and without expecting any reward. Sometimes you get lucky but you also have to know how to seize the opportunities.
Cleon Peterson explique comment sa vie et ses expériences sont l’essence même de son style et comment son observation de la société américaine d’aujourd’hui rend son travail est si pertinent et singulier.
Cleon Peterson explains how his life and experiences is the essence of his style and how his observation on today’s American society makes his work so relevant and singular.
Cleon Peterson arrive à New York plein d’ambition mais aussi submergé par l’immensité de la ville, par les grands artistes qu’il y découvre : Warhol, Basquiat, Keith Haring ou Jacob Lawrence. Il se perd dans la drogue et doit retourner à Seattle puis décide de rejoindre son frère Leigh Ledare à San Diego pour illustrer des skateboards. La drogue reprend le dessus, Cleon passe par la prison, la cure de désintox et finit par rencontrer Shepard Fairey qui lui remet le pied à l’étrier. Cleon fait un travail de graphiste mais garde en tête l’envie de peindre ; il reprend des études. Arrivé à Los Angeles, il est directeur artistique sur des livres d’art. Une galeriste lui passe commande pour éditer un livre et tombe sur des toiles qu’il a réalisées à la fin de ses études. Elle les expose et Jeffrey Deitch, une des personnalité les plus influentes de l’art aux Etats-Unis, achète toutes ses toiles. Cleon décide de reprendre son pinceau…
Cleon Peterson comes to New York full of ambition but also overwhelmed by the immensity of the city, by the great artists he discovers: Warhol, Basquiat, Keith Haring or Jacob Lawrence. He gets lost in drugs and has to return to Seattle and then decides to join his brother Leigh Ledare in San Diego to illustrate skateboards. The drug takes over, Cleon goes through prison, rehab but ends up meeting Shepard Fairey who gets his foot on the ladder. Cleon does graphic design work but keeps the desire to paint; he resumes his studies. Arrived in Los Angeles, he designs art books. A gallery owner orders him to publish a book and comes to the canvases he realized at the end of his studies. She show them at a group show and Jeffrey Deitch, one of the most influential people in the art world, buys all his paintings. Cleon decides start painting again…
Cleon Petersonest un artiste américain né à Seattle. Ses parents ont une vie de bohème et sont visités par beaucoup d’artistes qui entourent Cleon et son frère Leigh Ledare, futur photographe. Enfant, il souffre d’asthme et vit entre l’hôpital et son foyer. Il tue le temps, même le peu qu’il passe à l’école, en dessinant. Étant talentueux et passionné, il déménage à Brooklyn dans une école où il a obtenu une bourse.
Cleon Peterson is an american artist born in Seattle. His parents live a bohemian lifestyle and are visited by a lot of artists that surround Cleon and his brother Leigh Ledare a future photographer. As a child he suffers from asthma and lives between the hospital and his home. He kills time, even the little one he spends at school, by drawing. Being talented and passionate about it he moves to Brooklyn in a school where he got a scholarship.
L’artiste américain Cleon Peterson présente sa première exposition solo à Paris. VICTORY se tient à la Galerie du Jour du 12 janvier au 18 février 2017.
Toujours fasciné par la violence, la brutalité et l’exercice du pouvoir entre les puissants et les marginaux ; l’artiste nous met face à une réalité qu’il a connu et qu’il observe encore. Son exposition résonne avec force au regard de l’actualité politique et sociétale aux Etats-Unis comme dans le monde.
«Cette exposition explore les triomphes hédonistes de ceux qui se reconnaissent comme victorieux dans le miroir du cours de l’histoire. Leur accession au plaisir dépend de leur projection de douleur sur le vaincu, ou l’expression courante du plaisir que l’on tire du malheur des autres. Alors que les vainqueurs font étalage de leur arrogance et remportent leurs trophées, les perdants sont considérés comme insignifiants et marginalisés. L’exposition VICTORY raconte la victoire d’un homme sur un autre, à quoi ressemble cette victoire, et les effets qu’elle exerce sur les perdants».
American artist Cleon Peterson presents his first solo exhibition in Paris. VICTORY is shown at the Galerie du Jour from January 12 to February 18, 2017.
Always fascinated by violence, brutality and the exercise of power between the powerful and the marginalized; the artist puts us in front of a reality he experienced and still observes. His exhibition resonates with force today in the light of the political and societal situation in the United States as in the world.
“This show explores the hedonistic triumphs of those who recognize themselves as victorious in the unfolding mirror of history. Their right to pleasure hinges on their projection of pain onto the unvictorious other. This often expresses itself in pleasure derived from the misfortune of the defeated. As the winners display their hubris and take their trophies the losers are left insignificant and marginalized. VICTORY explores one man’s victory over another, what that victory looks like and the result that victory has on the losers.”