Olek

Winter is coming mais Agata Oleksiak, dit Olek, n’a que faire des saisons. Que ce soit en plein hiver à New York ou sous la chaleur d’Hawaii pendant le festival Pow Wow, l’artiste polonaise n’arrête pas le tricot. Olek, qui vit à Brooklyn, est un ogre dont les pelotes dévorent tout sur leur passage. Particulièrement remarquée en 2010 lorsqu’elle a recouvert le fameux taureau de Wall Street sculpté par Arturo Di Modica, elle s’attache à mettre en lumière des objets ou des mobiliers du quotidien mais aussi des sculptures et des monuments historiques qui sont parfois tombés dans l’oubli, auxquels on ne fait plus attention. Elle crée ainsi un dialogue avec ces symboles ; une curiosité qui permet de rappeler la raison de leur présence. “Je pense que le crochet, et la façon dont je le crée, est une métaphore de la complexité et de l’interdépendance de notre corps et de ses systèmes et de sa psychologie. Les connexions sont plus fortes quand elle sont tissées plutôt que sous forme de liens séparés, mais, si vous coupez un fil, le tout tombera en morceaux.

P.M.


Winter is coming, but Agata Oleksiak aka Olek, has nothing to do with the seasons. Whether in winter in New York or in the heat of Hawaii during the Pow Wow festival, the Polish artist does not stop knitting. Olek, who lives in Brooklyn, is an ogre whose yarns devour everything in their path. Particularly noticed in 2010 when she covered the famous bull of Wall Street carved by Arturo Di Modica, she aims to highlight objects or furniture from everyday life but also sculptures and historical monuments that sometimes fell into oblivion, and that we do not see anymore. She creates a dialogue with these symbols; a curiosity that can recall the reason for their presence. I think crochet, the way I create it, is a metaphor for the complexity and interconnectedness of our body and its systems and psychology. The connections are stronger as one fabric as opposed to separate strands, but, if you cut one, the whole thing will fall apart.

P.M.

 

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